Vous ne l’aurez sûrement pas évité cette chansonnette que tout le monde fredonne et qui vous ronge le cervelet.
Cette chanson, à l’origine,chantée par la petite Carla à massivement été repris sur Tik Tok suite à la courte vidéo réalisée par l’instagrameuse « Juju Fitcats.
Bizarrement cette chanson m’a tardivement fait découvrir ce qu’était Tik Tok. Du haut de mon grand âge, 30 ans et des poussières, je suis déjà totalement larguée sur ce qui est hype.
J’ai donc décidé de télécharger la dite application. Le principe est simple, les personnes crésé une vidéo courte et l’envoient sur le site. Un peu comme une grosse poubelle de contenu divers, on swape vers le haut ou le bas pour changer de vidéo.
J’ai utilisé le terme poubelle parce que c’est totalement sidérant la quantité astronomique de déchets publiés sur ce réseau. On a le choix entre la vidéo de la gamine de 14 ans maquillée à outrance, décolleté plongeant qui se vante de faire plus que son âge ou les déprimés célibataires qui prennent l’appli pour un site de rencontre et qui se sentent dans l’obligation de justifier pourquoi ils sont seuls.
C’est vidéos c’est encore le plus soft que j’ai pu voir. L’application à peine lancée, j’ai découvert que le cirque avait trouvé une nouvelle forme. On ne compte plus les personnes affichant un handicape sérieux, une obésité morbide ou un défaut prononcé. Alors, oui je suis pour le droit à l’expression libre mais si ce buzz est fait par moquerie, je considère que ce n’est ni plus ni moins qu’une foire aux monstres 2.0.
L’application peut avoir certains aspects créatifs et je reconnais le côté ludique, mais je vois aussi le côté addictif et la perte de temps que l’on passe à scroller un contenu bien maigre dans l’ensemble.
Je changerai peut-être d’avis sur le long terme mais j’ai l’espoir que mon Kroupouk grandira dans un univers un peu moins vide de sens et où la vie privée pourrait encore avoir un minimum de sens.